Pour travailler nos chevaux, nous nous inspirons de diverses pratiques existant depuis des siècles.
 Le dressage classique |  |
Le dressage classique est un ancien sport équestre qui a évolué à partir des mouvements des formations de cavalerie sur le champ de bataille. L'équitation classique est décrite comme « l'art de l'équitation en harmonie avec plutôt que contre le cheval ». L'équitation classique recherche le juste équilibre dans la position du corps, le déplacement avec le mouvement du cheval, et à utiliser les aides (cravache, éperons, rênes) correctement.
Les origines du dressage classique résident dans les capacités naturelles du cheval et ses mouvements dans la nature. En fait, la plupart des définitions modernes du dressage classique stipulent que le but est d'avoir la même harmonie de la part de son cheval sous la selle que lorsqu'il exécute ces mouvements naturellement lorsqu'il n'est pas monté. Cette discipline nécessite de l'athlétisme et de la grâce. Les chevaux utilisent naturellement ces mouvements en liberté, lors des combats entre étalons pour la possession d'une jument ou d'un harem par exemple. En essayant d'impressionner les autres chevaux, ils se montrent « plus grands », tout comme les autres animaux. Ils relèvent l'encolure et changent leurs allures pour insister sur un mouvement vers le haut. Lors des combats, le cheval peut avoir des réactions très vives pour donner des coups de pied, des ruades, ou se cabrer. Ces capacités naturelles existent chez tous les chevaux, de toutes races.
Les premiers travaux sur les nombreux principes du dressage classique sont ceux de Xenophon. Il a souligné l'importance de la formation du cheval et des récompenses pour motiver celui-ci.
Au XVe siècle, l'utilisation de la force brute pour le dressage des chevaux avait beaucoup diminué, tandis que l'art de dressage s'est développé. La Renaissance s'accompagne d'une nouvelle approche éclairée de l'équitation en tant que culture de l'art. A l'époque victorienne l'équitation de manège est devenue un art sophistiqué, autant pour le cavalier que pour le cheval. François Robichon de La Guérinière, Eisenberg, Andrade et Marialva écrivent des traités sur la technique et la théorie. Les chevaux sont formés pour un certain nombre d'airs qui leurs permettent des mouvements rapide sur le terrain afin, par exemple, de s'échapper s'ils sont encercler, ou de lutter plus facilement. Il s'agissait notamment de mouvements comme la levade, la cabriole, la courbette, et la ballotade. Ces mouvements existent encore aujourd'hui dans le dressage moderne avec le piaffer, le passage et d'autres.
- La Haute école utilise des sauts, notamment la courbette, la cabriole, la levade, et la ballotade. Bien que ces mouvements sont réputés être issus de l'utilisation guerrière du cheval, dans leur forme moderne, il est peu probable que ces airs aient été utilisés dans la bataille, puisque les cabrioles exposent le dessous du cheval, sensibles aux armes des fantassins.
* La courbette est un mouvement où le cheval garde ses membres postérieurs au sol et lève ses jambes antérieures.
* La cabriole est un mouvement où le cheval bondit en l'air et ramène ses membres antérieurs sur sa poitrine tout en donnant des coups de pied avec ses postérieurs.
* La levade est un mouvement où le cheval est en équilibre sur ses cuisses, à un angle de 45 degrés du sol. Il exige beaucoup de contrôle et d'équilibre et se révèle très pénible pour le cheval.
Ici un exemple d'exercices de haute Ecole présenté par MALANDRO.
- La Basse Ecole : Travail de régularisation des allures naturelles du cheval dont les principales figures sont l'appuyer, le changement de pied et l'épaule en dedans.
Je me suis beaucoup appuyée sur les Ouvrages ou Vidéos de NUNO OLIVEIRA.
|
| Tout d'abord, les équitations de travail, plus particulièrement la DOMA VAQUERA. |  |
La Doma Vaquera est apparue en Espagne dès la fin du XVIIIème siècle. Cette pratique équestre est issue de l'équitation de travail utilisée par les vachers espagnols, les vaqueros. Ces gardiens de troupeaux employaient des chevaux pour trier ou déplacer leur bétail. Ils ont su adapter leur monte et le dressage de leurs chevaux aux conditions difficiles et particulières que requiert le travail de bétail
Aujourd'hui, la Doma Vaquera est devenue une discipline équestre à part entière détenant ses propres réglementations et concours (vous pourrez les trouver ci jointe).
La Doma Vaquera n'est pas seulement une équitation de travail, elle est aussi le symbole de l'empreinte d'une culture équestre et de traditions andalouses. Cette discipline est reconnue par la Fédération Equestre Espagnole au même titre que le concours de saut d'obstacles et le dressage. En 1988, la Fédération Française de Doma Vaquera voit le jour. Reconnue par la Fédération Equestre Espagnole, l'AFDV assure la promotion de cette discipline et l'organisation de concours en France.
| | Exemple de Reprises de DOMA VAQUERA Niveau Jeunes Chevaux |
|
|
